La FIVA (Fédération Internationale des Véhicules Anciens) fait pression sur le Parlement européen pour qu’il reconnaisse une menace pour notre patrimoine culturel.

“Alors que la FIVA soutient pleinement l’évolution vers un avenir plus vert et plus durable”, déclare le président de la FIVA, Tiddo Bresters, “les changements à venir dans les réglementations sur la mobilité en Europe pourraient involontairement menacer l’utilisation des véhicules historiques sur les routes publiques. La FIVA travaille dur pour protéger ce ‘musée mobile’ afin que les générations futures puissent en profiter.”

La Commission européenne a publié une stratégie de mobilité durable et intelligente à la fin de l’année dernière, et plus récemment une “feuille de route” pour un nouveau cadre de mobilité urbaine à l’échelle européenne, qui prévoit au moins 100 villes climatiquement neutres en Europe d’ici 2030. Dans de nombreux pays (dont l’Autriche, la Belgique, la République tchèque, le Danemark, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Roumanie et la Suède), les véhicules historiques sont exemptés des réglementations relatives aux zones à faibles émissions (LEZ) car ces véhicules sont généralement bien entretenus, rarement utilisés et font partie de notre patrimoine automobile.

Cependant, les règles relatives aux LEZ ne sont pas uniformes en Europe. En effet, dans certains pays, les conditions d’accès et de tarification des véhicules varient même d’une ville à l’autre. Alors que le nombre de LEZ (et de ZEZ – zones d’émission zéro) augmente rapidement, cette mosaïque de règles locales entraîne une confusion accrue chez les consommateurs ; c’est pourquoi la FIVA demande instamment à la Commission européenne de publier des orientations sur les LEZ à l’intention des Etats membres et des autorités urbaines – des orientations qui reconnaissent le rôle unique des véhicules historiques dans notre patrimoine culturel. Pour citer l’UNESCO : “Le patrimoine est notre héritage du passé, ce avec quoi nous vivons aujourd’hui et ce que nous transmettons aux générations futures. Notre patrimoine culturel et naturel est à la fois une source irremplaçable de vie et d’inspiration.”

La FIVA reconnaît pleinement la nécessité de réduire les émissions urbaines, mais il convient de faire une distinction entre un moyen de transport ancien (et potentiellement mal entretenu) et un véhicule ” historique “.

La FIVA définit un véhicule historique comme “un véhicule routier à propulsion mécanique âgé d’au moins 30 ans ; préservé et entretenu dans un état historiquement correct ; non utilisé comme moyen de transport quotidien ; et faisant donc partie de notre patrimoine technique et culturel”. Cela montre clairement que les véhicules historiques méritent une attention particulière dans les politiques environnementales européennes et nationales, en raison de leur valeur culturelle pour la société.

Lorsque l’UE a publié sa stratégie de mobilité durable et intelligente, soulignant la nécessité de développer des politiques de transport durable à travers l’Europe, elle a déclaré que “cette évolution ne devrait laisser personne de côté”. Tous les efforts de la FIVA visent à ne pas laisser de côté les millions de passionnés de véhicules historiques.

Notes aux rédacteurs

La FIVA (la Fédération Internationale des Véhicules Anciens) est l’organisation mondiale dédiée à la protection, la préservation et la promotion des véhicules historiques et de la culture qui y est associée, ainsi qu’à leur utilisation en toute sécurité. Depuis 2017, la FIVA est un partenaire non gouvernemental de l’UNESCO.

Pour plus d’informations de presse, ou pour parler à un représentant de la FIVA pour un pays spécifique, veuillez contacter Gautam Sen, vice-président de la communication de la FIVA sur communications@fiva.org, +33(0) 6 87 16 43 39 (mobile), ou +33 9 66 12 44 64 (fixe).